Combler le fossé entre les ambitions de restauration et les réalisations tangibles sur le terrain.
Le Programme de l’Initiative pour la restauration (TRI) a été conçu pour aborder l’un des défis les plus considérables de notre époque: la dégradation des terres. En outre, il doit permettre la prise de conscience de la nécessité d’opérer une transformation profonde, comprenant la restauration des terres dégradées et déboisées, qui doit se produire urgemment pour garantir le bien-être des personnes et de la nature.
Bénéfices attendus
La restauration promet de générer des bénéfices concrets, nécessaires, entre autres, à la sécurité alimentaire et de l’approvisionnement en eau, au climat, à la sauvegarde de la biodiversité et à la création d’emplois. Toutefois, des mesures concrètes restent à prendre pour parvenir à une restauration fructueuse et durable. Il faudra notamment harmoniser les politiques, les lois et les structures de gouvernance en la matière pour créer un environnement suffisamment propice à la restauration; obtenir des données précises et détaillées sur la nature et l'ampleur de la déforestation et de la dégradation et sur les possibilités de restauration; mobiliser des ressources financières et techniques, y compris du secteur privé; et enfin, mener des campagnes de sensibilisation sur les meilleures pratiques de restauration.
Avec le soutien du Fonds pour l’environnement mondial, le Programme TRI rassemble les forces et les ressources de trois institutions principales – l’Union internationale pour la conservation de la nature, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme des Nations Unies pour l’environnement – et de dix pays d’Afrique et d’Asie pour transformer les ambitions de restauration en résultats.
L'Initiative de restauration devrait générer de bénéfices considérables pour l’environnement mondial, notamment:
- 483 000 hectares en restauration;
- 1,8 million d’hectares en gestion durable des terres;
- et 30,4 millions de tonnes d’équivalent CO2 atténuées ou capturées (délai de 20 ans).
Une initiative regroupant douze projets
Le Programme, qui s'étend sur deux continents et constitue le plus grand investissement jamais réalisé par le FEM dans la restauration, comporte onze projets nationaux (dont deux au Kenya) soutenus par un projet dédié à la coordination, à l’assistance technique et à l’échange de connaissances à l’échelle mondiale. Les projets nationaux sont spécialement adaptés aux contextes, aux besoins et aux objectifs particuliers des partenaires. Cependant, tous partagent un cadre commun pour surmonter les principaux obstacles à la restauration et utilisent un ensemble commun d'indicateurs pour suivre la progression des opérations.