Les forêts du Myanmar sont soumises à une pression sévère. Alors qu’en 1948, au moment de l’indépendance, les forêts couvraient encore 70 % du territoire, ce taux n’est plus que de 48 % aujourd’hui. Entre 2010 et 2015, le Myanmar a perdu en moyenne 546 000 hectares de forêt chaque année, ce qui correspond au troisième taux annuel de déforestation au monde après le Brésil et l’Indonésie. Les principaux facteurs de la déforestation au Myanmar sont l’exploitation forestière non durable et illégale, la transformation extensive des terres pour l’agriculture, notamment les plantations de palmier à huile et de bois de trituration et, enfin, les litiges territoriaux non résolus. Compte tenu du passage à l’économie de marché et de l’accélération de la croissance démographique, les pressions exercées sur les forêts du Myanmar devraient continuer à augmenter.
Le projet TRI au Myanmar fait partie des démarches ayant pour objectif de répondre à ces défis. Implanté dans la région du Sagaing – la zone sèche au centre du pays qui a connu une déforestation et une dégradation des terres à grande échelle –, le projet appuie la création de partenariats entre le Département des forêts et les populations locales pour restaurer les terres et améliorer leur gestion. La méthode employée appelle à clarifier le régime foncier, à éviter la conversion des forêts vers une utilisation non forestière, à soutenir la régénération naturelle et la régénération naturelle assistée dans les zones les plus fortement endommagées et déboisées et, enfin, à intégrer la sauvegarde de la biodiversité dans les plans de gestion.
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