Honolulu, Hawai’i, 9 septembre 2016 – La désignation de quatorze nouveaux Points de l’espoir des océans – des aires marines essentielles pour la santé des océans et méritant une protection spéciale – a été annoncée aujourd’hui par Mission Blue et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN qui se déroule actuellement à Hawai'i.
Les 14 nouveaux Points de l’espoir, qui incluent Hatteras en Caroline du Nord et Malpelo au large de la Colombie, ont été évalués pour leurs qualités exceptionnelles par le Conseil conjoint des Points de l’espoir Mission Blue/ UICN.
L’annonce fait suite à une approbation scientifique rigoureuse des nominations suggérées par les citoyens et organisations du monde entier, appelant à une protection accrue des océans. En autorisant les citoyens à élire leurs propres Points de l’espoir, Mission Blue et l’UICN espèrent déclencher un large soutien public envers un réseau mondial d’aires marines protégées assez grand pour protéger et restaurer la santé des océans.
« Ce processus de nomination des Points chauds est une façon d’encourager les citoyens à s’approprier l’environnement et à se responsabiliser vis à vis de lui » explique Sylvia Earle, Fondatrice de Mission Blue et exploratrice en résidence de la National Geographic Society. « L’océan a des problèmes, mais vous pouvez faire quelque chose. Rejoignez notre communauté mondiale pour devenir des leaders et réaliser cet objectif commun. Nous voulons que les citoyens s’approprient leurs océans et que les Points de l’espoir deviennent une vision partagée. Ce partenariat entre l’UICN et Mission Blue est une solution pour lutter contre les graves problèmes de l’océan. »
Les Points de l’espoir sont de nouvelles zones requérant une protection ou des aires marines protégées existantes où des mesures accrues en faveur de la conservation sont nécessaires. Alors qu’environ 15 pour cent des régions terrestres bénéficient actuellement d’une forme de protection, moins de 4 pour cent des océans sont protégés, ce qui les rend vulnérables face à la surpêche, la pollution et la surexploitation.
« Le processus de nomination des nouveaux Points de l’espoir permet à toute personne, quelle qu’elle soit et d’où qu’elle vienne, de nommer un site marin qu’elle considère spécial et qu’elle juge unique pour le monde de la conservation » déclare le Directeur du Programme mondial Milieu marin et polaire de l’UICN. « Cela signifie que pour la première fois, la communauté mondiale peut avoir son mot à dire dans la protection des océans. »
« Ce partenariat entre Mission Blue et l’UICN sur les Points de l’espoir a des conséquences importantes pour la conservation communautaire et responsibilisera les personnes à se protéger elles-mêmes, leur donnant ainsi une chance d’être entendues. »
Sylvie Earle a lancé le concept des Points de l’espoir lors de sa conférence TED de 2009, et depuis lors son idée a inspiré des millions de personnes, avec le soutien du National Geographic et de Rolex.
Des partenaires technologiques aident à promouvoir les Points de l’espoir à des milliards de personnes dans le monde : c’est le cas de Google, qui va intégrer les Points de l’espoir à sa plateforme, permettant ainsi aux utilisateurs de découvrir, comprendre et apprécier les remarquables systèmes vivants de l’océan.
Il y a actuellement 76 Points de l’espoir dans le monde, par exemple le Parc marin de la baie de Moreton en Australie, les récifs spongieux de glace du détroit d’Hecate, le détroit de la Reine-Charlotte et les Jardins de la Reine à Cuba.
À propos de l’UICN
L’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, aide à trouver des solutions pratiques aux problèmes de l’environnement et du développement les plus pressants de l’heure. Le travail de l’UICN est axé sur la valorisation et la conservation de la nature, la garantie d’une gouvernance efficace et équitable de son utilisation et la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature pour faire face aux défis mondiaux dans le domaine du climat, de l’alimentation et du développement. L’UICN soutient la recherche scientifique, gère des projets de terrain dans le monde entier et réunit les gouvernements, les ONG, l’ONU et les entreprises en vue de générer des politiques, des lois et de bonnes pratiques. L’UICN est la plus ancienne et la plus grande organisation mondiale de l’environnement. Elle compte plus de 1 300 Membres, gouvernements et ONG, et près de 15 000 experts bénévoles dans quelques 185 pays. Pour mener à bien ses activités, l’UICN dispose d’un personnel composé de plus de 1 000 employés répartis dans 45 bureaux et bénéficie du soutien de centaines de partenaires dans les secteurs public, privé et ONG du monde entier. www.iucn.org